Sortie des Terminales option DGEMC au Tribunal de Paris

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Le mercredi 24 janvier, les élèves de terminale option DGEMC, accompagnés de Mme Marchand, professeure de DGEMC et de Mme Fougerousse, professeure d’histoire –Géographie, se sont rendus au Tribunal de Paris. Ils ont assisté à des Comparutions immédiates. Ci-dessous, et sans retouches,  quelques  témoignages !

 

Mercredi 24 janvier 2024, dans le cadre de l’option DGEMC, nous avons été au Tribunal de Paris pour assister à des comparutions immédiates. Durant l’après-midi nous avons pu voir les audiences de trois dossiers concernant un cas de harcèlement, un cas de vol en réunion et un cas de tentative de vol et dégradation. J’ai vraiment aimé voir l’organisation des comparutions qui sont un excellent exemple de la manière dont fonctionne la justice française. C’était en effet très instructif de voir en direct le président et les assesseurs poser des questions pour essayer de cerner les caractères des prévenus, leur mobile et la véracité de leurs dires. Toutefois j’ai encore plus apprécié de voir les avocats (ici souvent commis d’office) qui arrivaient à utiliser les éléments de l’audience dans leur plaidoirie et donc d’être constamment attentif pour utiliser chaque faille à leur avantage. Enfin, la procureure était très énergique ce qui permettait de redynamiser les audiences lorsqu’elles commençaient à s’éterniser. Dans ses réquisitions, elle avait une grande éloquence et arrivait à exposer son avis de manière très claire et argumenté, c’était vraiment impressionnant. Néanmoins, ce que j’ai préféré, c’est observer les prévenus qui avaient des profils différents et pourtant semblaient égaux dans leur réaction face au déroulement de leur procès. C’est-à-dire qu’ils semblaient impressionnés par l’autorité du président, inquiet de leur sort mais surtout vraiment fidèles à leur version des faits même lorsque de nombreux éléments paraissaient étranges voir les contredire et donc ne pas coller avec les faits.

En définitive cette sortie était une expérience enrichissante à laquelle j’ai pris plaisir à participer et qui m’ a confortée dans l’idée de faire du droit plus tard pour devenir magistrate.


L’affaire qui m’a le plus intéressée est la première affaire que nous avons vue. Cette dernière portait sur l’affaire d’un homme d’une trentaine d’années accusé de harcèlement et de tentative de vol d’un téléphone portable contre son ex-copine. Ce que j’ai aimé c’est la complexité de l’affaire car l’accusé déclarait ne pas vouloir de mal à son ancienne conjointe et justifie son comportement par le fait qu’il était amoureux d’elle, que c’était son premier amour et était désespéré de la revoir cependant, des messages dans lesquels il l’insultait sont ressortis en pièces à conviction. D’autre part, il affirmait se rendre compte de son comportement grâce à des sessions chez un psychiatre cependant il avait déjà été jugé une première fois et a récidivé juste après être passé devant le tribunal en retournant devant chez elle. Par ailleurs, l’homme a été diagnostiqué comme souffrant de dépendance affective, de peur de l’abandon et souffrant de traumatismes liés au harcèlement qu’il a vécu au collège ce qui vient questionner le fait qu’il était conscient du mal qu’il pouvait causer à la plaignante. De plus, il avait un casier judiciaire vierge et la validité de l’accusation de vol du téléphone portable de la plaignante peut se débattre puisqu’il souhaitait effacer une photo de lui et non pas conserver l’appareil. Les témoignages et les arguments de la défense comme de l’accusation étaient tous convaincants et arrivaient à déconstruire ceux du parti « adverse » ce qui m’a assez frustrée car je n’arrivais pas à me placer sur quel parti me convainquait le plus. Enfin, Le moment le plus marquant est selon moi lorsque l’accusé a pleuré dans le tribunal et je reste déçue de ne pas être restée au moment du verdict.

 

Cette sortie au tribunal de Paris m’a énormément plu. Car elle m’a premièrement permis d’enrichir mes connaissances sur le déroulement d‘un procès par un tribunal correctionnel. Puis, elle m’a également permis de comprendre quels étaient les différents rôles lors d’un jugement et en quoi chacun consiste. J’ai aussi compris grâce à cette sortie que bien que nous pouvons voir certains délit comme minime, aux yeux de la loi ils ne le sont pas et qu’une personne ayant commis un délit bien qu’il ne soit pas d’une gravité énorme peut endurer gros. Par ailleurs, J’ai été plutôt touché par chacune des affaires, car chaque affaire était différente et pour la plupart ils avaient tous une histoire derrière eux bien qu’elle ne justifiait pas leurs actes elle nous aidait tout de même à comprendre pourquoi ils avaient agi ainsi. Mais une de ces affaires m’a particulièrement marqué. Il s’agit de la première à laquelle nous avons assisté en arrivant au tribunal. Cette affaire m’a particulièrement touché car elle était celle d’un homme d’une trentaine d’année qui s’était fait quitter par son ex-compagne en Novembre 2023 soudainement alors que tout se passait bien entre eux et qu’à ce moment la ils avaient même le projet d’emménager ensemble. Puis, que étant fou amoureux d’elle et étant son premier amour comme il l’expliquait il essaya d’aller chercher des réponses auprès d’elle sur la raison de cette brusque rupture, en venant en bas de chez elle ou à son travail. Mais cette dernière ne souhaita pas lui donner de réponses ce qui l’attrista beaucoup sachant qu’en plus de ça il était atteint d’une dépression. Il continua alors à venir en bas de chez elle ou à son travail régulièrement et à lui envoyant des messages. Ce qu’elle ressentit comme du harcèlement puisqu’elle lui avait demandé d’arrêter à plusieurs reprises et qu’il continua. Elle porta alors plainte contre lui une première fois, puis une seconde fois suite à une altercation qu’ils avaient eu devant sa porte et dans laquelle l’homme lui avait prit son téléphone, afin de supprimer une photo qu’elle avait prise de lui à son insu en bas de chez elle pour l’envoyer à sa mère. Cet harcèlement suivi de cette altercation donna donc lui à ce jugement. J’ai donc trouvé cette affaire vraiment triste et réellement dure. Car elle nous montre à quel point l’amour peut réellement faire du mal à quelqu’un au point de le conduire à faire des actes qui n’ont pas lieu d’être, même si la personne ne souhaite pas faire de mal ce qui était le cas de l’homme d’après ses dire. Puis, avant cette affaire l’homme n’avait jamais été inculpé, ce qui montre qu’il était quand même un homme assez lambda mais que sa souffrance l’a conduit à contredire la loi. Même si ce n’est pas une raison qui excuse le mal qu’il a crée à son ex-compagne en l’harcelant. Cela montre tout de même que cette histoire aurait pu arrivé à d’autres personnes détruit profondément par le mal être d’une rupture amoureuse.


Le mercredi 24 janvier 2024, avec ma classe de DGEMC, nous sommes allés au Tribunal de Paris dans le 17ème arrondissement pour assister à plusieurs procès dans le cadre d’une sortie pédagogique organisé par Mme Marchand et Mme Fougerousse.

On a eu la chance d’avoir des places libres dans la même salle ce qui nous a permis d’assister aux mêmes procès. On a eu affaire à trois cas différents : celui d’un homme harcelant une femme qu’il pensait être la femme de sa vie et qui a mis fin à leur relation sans raison ; celui de deux hommes connus des services de police et qui ont été impliqué dans le vol d’un bagage ; et celui de deux jeunes qui ont essayé d’entrer de force chez une femme.

Le procès qui m’a marqué est celui de cet homme éperdument amoureux d’une femme avec qui il était en couple et prévoyait de vivre ensemble dans le futur mais un jour cette femme a mis fin à leur relation sans raison et donc il voulait absolument connaitre le motif de la rupture. A cause de cette obsession, il a fini par la stalker et la harceler, jusqu’à ce qu’un jour il finit par la blesser et donc il se retrouve devant le tribunal.

Ce procès m’a faite réfléchir un bon bout de temps, notamment à cause du fait que n’importe qui dans la situation de l’homme aurait agi ainsi ; même si en tant que public on se dirait que ce n’est pas normal de ne pas se rendre qu’on harcèle quelqu’un. Comme dit Platon dans Les lois « Celui qui aime s’aveugle sur ce qu’il aime »

Dans cette sortie, j’ai beaucoup aimé le simple fait d’assister à un vrai procès car c’était l’une des choses que je voulais faire dans ma vie. Etant une grande passionnée de résolution d’enquête policière, j’ai toujours eu envie d’aller dans un tribunal pour savoir tout ce qui s’y passait et je ne suis pas déçu. Ecouté les différents arguments des avocats qui représentaient le parti civil ou ceux qui essayaient de défendre et de réduire les peines des accusés, m’a permis de travailler ma capacité a amélioré mes propres arguments, pour que si je devais prendre la défense de quelqu’un, je saurai comment mieux m’y prendre. Néanmoins, passer 3h assis sur des bancs pas très confortables sans pauses a été assez difficile pour moi qui est super active.

Pour conclure, cette sortie est la meilleure expérience que j’ai vécue. Voilà donc une belle façon de débuter l’année 2024. Et je suis bien heureuse d’avoir choisi de passer 3h de plus par semaine en prenant cette option car elle me permet de voir de nouveaux horizons et j’ai pu me rapprocher de bons nombres de mes camarades.


L’affaire qui m’a le plus intéressé :

L’affaire qui m’a le plus intéressé est celui du monsieur qui harcelait son ex-petite amie, je trouve que c’est l’affaire où j’ai trouvé que la défense m’as le plus convaincu et qui m’a le plus touché mais je trouve aussi que le choix du procureur était juste (interdiction de rentrer en contact où s’approcher du domicile de son ex-petite amie notamment).

Mes ressentis, impressions :

J’ai vraiment apprécié l’atmosphère, l’organisation et l’efficacité. De plus j’ai senti que je pourrais y assister pendant des heures sans me lasser de par le dialogue dans toute la salle qui fait découvrir et explicite de plus en plus l’histoire et les spécificités (pourquoi cette action, dans quel but…). Pour finir j’ai aimer l’éloquence des personnes qui faisaitent partie du tribunal qui fluidifiais le jugement et le rendais vraiment très compréhensible.


Assister à des affaires traitées par le tribunal de Paris, a été une très bonne expérience qui m’a fortement enrichie. En effet, j’ai pu voir le déroulement d’un procès, ses enjeux, les différents “rôles”.

Les témoignages des victimes peuvent être touchants, donnant accès à une compréhension. Parallèlement, j’ai trouvé impressionnants la procureure et son impartialité devant les différentes affaires.

Mon affaire préférée était la première, elle traitée l’harcelement subi  d’une femme par son ex copain. Au premier abord, la gravité de ses actes étaient impardonnables. Puis, quand l’accusé, soit l’ex copain exprime son point de vue, sa situation et ses sentiments concernant l’affaire, j’ai ressenti une certaine compréhension bien qu’elle soit tout de même réduite. C’est intéressant d’avoir les faits de l’affaire traitée mais aussi la version de la personne qui a commis ces délits.

Cette expérience m’a beaucoup plus mais j’ai trouvé dommage le fait de ne pas savoir le verdict final des sentences des accusés.


Mercredi 24 janvier nous avons eu l’opportunité de visiter le Tribunal de Paris et assister à 3 procès. Il
faut noter que les affaires défilent très vite et arrivé à la troisième, la procédure était plus claire qu’au
commencement. Le juge lit en détails les évènements puis explique qu’ils parleront en premier de
l’affaire puis de la personnalité du ou des prévenus, ensuite les prévenus répondent à des questions et
enfin le procureur demande une certaine peine. Dans ce cas, il y avait deux jeunes hommes dans la
vingtaine. Ils étaient accusés de tentative de vol dans un immeuble avant qu’un témoin ne les voit, par
la suite ils avaient refusé de laisser les policiers accéder à leurs téléphones. Selon eux, ils n’étaient là
seulement pour que l’un d’eux puisse rencontrer une escorte.
Pour parler de l’affaire je trouve qu’elle était, à un certain degré, similaire à la précédente car les
prévenus nient totalement la tentative de vol comme la personne d’avant qui niais de pas avoir
participé au vol du sac de la touriste. Il était difficile de comprendre cette affaire et j’aurais aimé voir
la décision finale quant à la peine des deux jeunes hommes. Beaucoup d’élément était confus et cela
m’a intrigué car j’aimerais comprendre le raisonnement derrière une sentence : lorsque des prévenus
mentent, le juge doit-il ne pas en prendre compte et poser sa sentence que sur les faits.
En général j’ai trouvé cette sortie au tribunal très intéressante même si à la fin cela commençait à
devenir un peu long.